Une histoire de chou !

Malgré sa réputation de légume un brin rustique et malodorant, le chou-fleur a tout d'un grand !

    Quand il arrive en Europe au XVe siècle, le chou-fleur est à l'époque appelé "chou de Syrie" puisqu'il s'épanouit sous ces contrées.

Sous Henri IV, Olivier de Serres, incontournable botaniste disait joliment : "les cauli-fiori (...) encore assez rares en France, tiendront rang honorable au jardin pour leur délicatesse, desquels on fera comme de chose bien séante et utile".

 

 

Le chouchou des choux

A cours du XVIIIe, la comtesse du Barry, contribua à le faire connaitre et donna son nom à un potage, mais de culture et de conservation délicate il resta longtemps cultivé à la fin de l'été à proximité des villes.

Puis, on connait la suite de l'histoire : essor des transports rapides = éloignement des bassins de production + amélioration génétique : le chou-fleur est aujourd'hui le type de chou le plus cultivé en France. 40 000 hectares contre 12000 environ pour l'ensemble des autres choux.

  • Où ça ?

 

 

Le terroir de prédilection du chou-fleur

La Bretagne. Et plus spécialement le Finistère, vers Saint Pol de Léon, Cleder, Mespaul, une région au microclimat si doux qu'il va comme un gant au chou. On l'appelle même la "ceinture dorée", car elle conjugue la proximité de la mer, un climat ni trop chaud, ni trop froid, l'humidité constante et la richesse organique du sol.

Nos producteurs ? Hubert Michel, ci-dessus et Yves-Marie Berrou, ci-dessous.

 

 

  • Et à déguster ?

On l'aime tellement qu'on le cuisine dans tous ses états. En pickles bien sûr, mais aussi en mezzé, un tartinable qui sent bon la méditerranée.

Mais aussi en riz, en steack ou dans des mac and cheese  :-)

 

Et vous, vous le cuisinez comment ce chou ?

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